Une longue promenade

Publié le par René le Senior

Une longue promenade dans les rues de San Francisco, 4 jours avant le fameux tremblement de terre du 18 avril 1906.

On découvre ce qu’était la vie et la circulation à cette époque.

On pourrait croire que c’est l’anarchie où chacun fait ce qu’il lui plaît et circule où il a envie, mais cela semble fonctionner...

C’était malheureusement 4 jours avant le fameux tremblement de terre de San Francisco.

D’où l’importance de ce film.

Admirez la qualité du film et la beauté des vieilles voitures...

 

San Francisco en 1906

Ce film constitue un document exceptionnel sur la mobilité et l’urbanisme d’autrefois. Tourné à San Francisco en 1906, il montre, depuis l’avant d’un tramway, la vie des rues et la mobilité il y a plus d’un siècle.

Nous avions déjà diffusé un film de 1908 montrant la ville de Barcelone également depuis l’avant d’un tramway. Dans le cas de Barcelone, il n’y avait quasiment pas de voitures dans les rues. A San Francisco, à la même époque, on peut constater déjà un grand nombre de voitures en circulation.

Pour la petite histoire, ce film a été réalisé seulement quelques jours avant le Grand Tremblement de terre de Californie du 18 avril 1906. S’il a pu être conservé jusqu’à aujourd’hui, c’est grâce au fait qu’il a été envoyé immédiatement après le tournage à New-York pour développer la pellicule.

Comme dans le cas de Barcelone, le film montre une ville plutôt apaisée où l’ensemble des modes de déplacement semblent cohabiter avec harmonie. Malgré un nombre de voitures plus important à San Francisco, on retrouve globalement la même ambiance urbaine.

David Orbach, architecte de profession, analyse les images de San Francisco en faisant cette intéressante réflexion: « notez le paisible côtoiement des modes de transports les plus différents (piétons, cheval, automobiles, tramway, charrettes) sur un sol où rien n’est défini. Et surtout notez comme le piéton avait sa place dans la rue. Nullement relégué sur les bas-cotés comme aujourd’hui, il circulait au centre de la rue, donc avait encore de la dignité dans la ville ».

La clé de cette relative quiétude semble résider dans la faible vitesse générale du trafic. Le tramway ne semble pas aller plus vite qu’un vélo, on le voit d’ailleurs se faire dépasser par des cyclistes. Les voitures de l’époque ne vont guère plus vite, tout comme les charrettes à cheval.

Je ne peux donc que reprendre la conclusion que j’avais formulée pour Barcelone: et si la véritable clé de la mixité et d’une mobilité apaisée et partagée était dans cette notion de « vitesse humaine ». Si tous les modes de déplacement, y compris les modes mécanisés comme les tramways et les voitures, ne dépassent pas 25 à 30 km/h, c’est-à-dire la vitesse du vélo, alors la rue peut devenir un espace partagé et sécurisé, et non plus ce torrent de voitures infranchissable que nous connaissons aujourd’hui. Source :  http://carfree.fr/index.php/2014/11/12/san-francisco-en-1906/

Pour découvrir, suivre le lien ci-dessous:

> https://www.youtube.com/embed/v2u4J7Dbouo

 

 

 

Puis la même ville après le tremblement de terre de 1906.

 

                     Merci pour votre visite, à bientôt !

Publié dans Détente

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J
J'ajouterai que les piétons ne sont pas très disciplinés!! :-))) Merci de nous offrir ces image d'un autre temps! Bonne semaine<br /> Bises
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R
Merci Jacqueline, à toit aussi, bonne semaine, à bientôt !
M
Impressionnant !!!!! Ça déambule de partout que ce soit les véhicules ou les piétons et pas un incident ni accident. Beau reportage sur la circulation à cette période !<br /> Merci et bonne semaine René, bises, à bientôt !
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R
Merci Maïté et bonne semaine, à bientôt !
M
Superbe ce film ancien...c'est vrai que le trafic d'aujourd'hui n'a rien à voir ! Bisous et merci pour ce partage
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R
Merci Manou, le monde a réellement bien changé. Bonne fin de journée.