LE LIMOUSIN (3ème Partie)
Parmi les trésors de la haute vallée de la Dordogne figure Beaulieu, une charmante cité médiévale du sud de la Corrèze. Lovée sur les bords de la paisible Dordogne, il fait bon s'y promener le long de ses berges romantiques.
Juste à côté de la rivière, c'est la pittoresque chapelle des Pénitents et son ravissant clocher-mur à cinq baies que les visiteurs pourront admirer. Un lieu particulièrement photogénique, qui ravira certainement les amoureux de flâneries au bord de l'eau...
(Cliquez dans les photos pour les agrandir)
La balade à la découverte du patrimoine de Beaulieu-sur-Dordogne se poursuit ensuite du côté de la vieille ville, dont le centre est accessible par la porte de la Chapelle ou la porte Sainte-Catherine. Bordées de vieilles demeures, les ruelles pavées typiques se blottissent autour d'une ancienne abbaye
On flâne avec bonheur dans les ruelles, on compare les façades coiffées de tourelles, décorées de médaillons et d’angelots, comme la maison d’Adam et Eve,
Face au portail ouest de l'église, place de la Bridolle, c'est la maison Renaissance qui dévoile ses plus beaux atours, avec sa superbe façade décorée de statues et de médaillons. Ouverte à la visite, cette somptueuse demeure, classée Monument Historique, nous propose une immersion dans la vie quotidienne de la noblesse bellocoise d'autrefois.
On y vient d’abord pour son abbatiale Saint-Pierre remarquable, dont le portail, chef-d’œuvre de l’art roman représentant le retour du Christ à la fin des temps, peut se comparer à celui de Moissac dans le Tarn-et-Garonne.
À voir également, le trésor de l'abbaye, exposé dans le transept Nord, qui abrite une magnifique Vierge à l'Enfant du XIIe siècle.
Cette vidéo de Beaulieu-sur-Dordogne en Corrèze et région Limousin sur les rives de la Dordogne mérite bien le nom de "Riviera limousine". Ville, agréable à vivre, allie nature et patrimoine roman.
Outre les tours rondes ou carrées de ses trois châteaux son église romane du XIIème, le village a conservé quelques maisons nobles et une halle datant du début du XIXe S abritant un fût de croix du XVIe S.
Ces photos représentent un atelier pour la pose des fers sur les sabots des boeufs pour le travail des champs, d'où le nom usuel dans les campagnes donné par les paysans "le travail".
Ils disaient communément "Je vais ferrer mes boeufs au travail". Il fallait deviner ! qui se souvient de cette phrase dans la "Nouvelle Aquitaine" ?.
Le long d'un éperon rocheux, Curemonte, labellisé "plus beaux villages de France", aligne fièrement les vestiges de ses trois châteaux, de son église et de ses maisons nobles des XVIème et XVIIème siècles. Disséminées le long de ce village-rue, elles nous dévoilent le charme de leurs tourelles, d'escaliers, fenêtres à meneaux, écussons et balcons de bois.
A proximité de la halle aux grains, c'est le château de la Johannie du XVème siècle qui dresse son massif corps de logis.
Enfin, le château des Plas, du XVIème siècle, reconnaissable à ses tours rondes, est aujourd'hui célèbre pour avoir servi de refuge à Colette, au début de la seconde guerre mondiale. Elle y écrivit son "Journal à rebours".
Une dernière page est visible suivre le lien : http://voyagesdunsenior.over-blog.com/2018/04/le-limousin.html
Je poursuis ma route... à bientôt !
