KUMBHALGARH (Rajasthan)
KUMBHALGARH
Dès notre départ de Ranakpur, la route devient sinueuse dans une campagne verdoyante avec une température agréable, qui va nous conduire au fort de KUMBHALGARH, avant d'arriver à UDAIPUR.. Nous sommes dans le massif des Aravalli. Cette région est peu peuplée, à majorité jaïns qui apprécient les hauteurs pour y établir leurs temples ce qui les a souvent mis à l'abri des déprédations des raids musulmans au cours de leurs invasions, lors des siècles précédents.
Kumbhalgarh est un fort Mewar Occupé jusqu'au xixe siècle, il est aujourd'hui ouvert au public. La vue depuis le fort s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres sur la chaîne des Ârâvalli, et lorsque le temps le permet, on peut apercevoir au loin les dunes du désert du Thar.
Kumbhalgarh a été construit entre 1443 et 14581 par Rana Kumbha et agrandi dans les années 1800.
Bâti au sommet d'une colline à 1 100 mètres d'altitude, le fort est ceint de murs de 36 kilomètres de long. Cette enceinte est prétendue, à tort, être la deuxième plus longue du monde après la Grande Muraille de Chine ; elle est en réalité la troisième derrière celle de Gorgan en Iran.
Les murs ont une épaisseur de 4,50 mètres et sont percés de sept portes fortifiées. 360 temples (jaïns et hindous) ont été érigés à l'intérieur des murs de la forteresse, dont il ne reste aujourd'hui qu'un petit nombre.
Infos diverses et source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kumbhalgarh
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DÉCOUVRIR – RENCONTRER - PARTAGER - ÉCHANGER
La température est supportable en raison de l'altitude (environ 1 000 m). Nous avons pu visiter ce magnifique fort dans de bonnes conditions avant de poursuivre notre itinéraire.
Nous avons eu diverses occasions de flâner et de nous arrêter pour aller à la rencontre des populations.
Un lieu nous a replongé dans un passé médiéval, d'un autre temps ou d'un autre âge, celui du puisage de l'eau avec une noria que l'on nomme la "roue persane".
La roue persane est une machine d’élévation mécanique de l’eau, opérée généralement par des animaux de trait (bœufs, buffles, dromadaires). Elle est utilisée pour prélever l’eau de sources telles que les puits ouverts. Il semblerait que ce système d’élévation de l’eau de puits ouverts ait été inventé en Inde. Du fait de son utilisation et de sa « découverte » en Iran, alors la Perse, il a été nommé roue persane. L’araghattika ou arahattiyanara représente la personne qui travaille sur un araghatta. Cette appellation était couramment utilisée au douzième siècle. Hommes, bœufs, éléphants ou dromadaires faisaient ce travail de marcher de manière circulaire pour activer le mécanisme d’élevation de l’eau.
Infos diverses & sources :http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7865.html
http://www.lerepublicain.net/un-puits-noria-rare-en-lot-et-garonne_567/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Noria
J' ai pu "apprivoiser" avec un petit cadeau et une attitude apaisante, les deux jeunes enfants avec l'accord du papa. Comme quoi, la barrière de la langue n'est pas un obstacle.
Des moments d'émotions pour nous trois et le papa ainsi que pour les personnes qui m'accompagnait.
Je précise que le "voyeurisme" a été toujours écarté lors de tous mes voyages et rencontres.
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Quand au paysan dans son champ, j'ai eu de la peine pour lui. Derrière sa charrue en bois, il travaillait un champ de poussière et de cailloux désertique. Je précise que je connais ce mode de travail pour l'avoir exercé lors de mon adolescence, il y a très, très longtemps. Certains souvenirs sont remontés à la surface...
(Désolé pour la qualité médiocre des deux photos, mais mon zoom inadapté...)
Pour la dernière photo, ce n'est pas un lieu d'habitation, mais un lieu de stockage des diverses récoltes, protégé par une "haie" de bois et d'épineux.